Fontenay sous Bois

Transition douce entre l’urbanité de la rue et le caractère paysager du site, notre proposition se base sur un jeu de dualité entre horizontalité et verticalité.
La charpente du bâtiment est constituée de 25 portiques composés de poutres et poteaux moisés en lamellé collé disposés tous les 1,20 m. Ils sont reliés, selon les besoins et porosités recherchées, par des baies vitrées toute hauteur ou des parois à ossatures bois assurant le contreventement. L’ensemble est recouvert d’un toit plat non accessible à cheneau périphérique, afin d’accentuer la ligne horizontale de 30m. Cette ligne horizontale, parallèle à l’axe traversant le parc relie l’ensemble des espaces servis du programme.
La structure porteuse est révélée sur l’ensemble des façades par des éléments verticaux, également en lamellé collé de Douglas, rapportés au droit des portiques intérieurs. Les intervalles entre portiques sont uniformément traités en bardage horizontal sur panneaux pleins. Le systématisme de ce calepinage très marqué rythme les façades et leur donne du relief, créé l’unité du projet mais participe également au dialogue avec les arbres de haute tige du parc. Le volume à l’étage, traité à l’identique du socle duquel il s’élève, indique l’entrée principale, à distance de la rue louis Auroux, face au centre du parc. Nous pourrions parler de simple émergence signal si ce choix volumétrique ne participait pas aussi à la qualité des espaces intérieurs. Offrant une double hauteur à la salle polyvalente, à l’accueil, et permettant également la lumière naturelle d’entrer généreusement dans la profondeur du volume qui s’étire du Sud-Est au Nord-Ouest.

Le bâtiment se présente sous la forme de volumes simples et compacts, limitant ainsi l’enveloppe du bâtiment. Les volumes sont unifiés par une trame constructive rapprochée, d’un mètre vingt de portée, sur laquelle vient se caler la trame porteuse des portiques poteaux-poutres supportant les planchers et couvertures. Cette trame, rendue lisible à l’intérieur par la poutraison apparente, vient également s’exprimer dans le dessin des façades. Les baies et le calepinage du parement extérieur s’inscrivent dans cette unité dimensionnelle d’un mètre vingt.
A l’extérieur, l’horizontalité des volumes est équilibrée par le rythme des lignes verticales : baies, épines de bardages en bois massif, débords de poutres, apportant une unité d’écriture simple et régulière à l’ensemble du bâtiment. Pour assurer la stabilité de l’ensemble, les murs à ossature bois assurent le contreventement des portiques sur les 3 plans de stabilité. Un troisième appui intermédiaire, constitué par un mur refend «masse», marquant en plan la délimitation entre la bande de locaux servant et les espaces principaux, apporte une optimisation structurelle aux grandes portées nécessaires pour les salles principales.